Abricotiers
(dispo : octobre 2024)
“J’ai toujours eu à cœur d’allier la production et le respect du vivant. C’est pourquoi les techniques agro-écologiques ont été et sont à nouveau la pierre angulaire de mon exploitation.”
Qui sommes nous?
Je suis un ancien maraîcher et producteur de fruits en agriculture biologique, qui a exercé pendant 12 ans en tant que co-fondateur du GAEC des Flam’en vert à Peyrieu (01300).
J’ai toujours eu à cœur d’allier la production et le respect du vivant. C’est pourquoi les techniques agro-écologiques ont été et sont à nouveau la pierre angulaire de mon exploitation.
En me réinstallant en pépinière fruitière, je retourne à mes premiers amours que sont les arbres fruitiers. J’ai pour ambition de partager cette passion avec le plus grands nombre, et d’offrir à tout un chacun des plants de qualité ainsi que des conseils.
Selon moi un verger est un lieu de plaisir, de détente, de beauté, mais aussi un outil de production qui permet une certaine autonomie alimentaire. C’est pourquoi je propose également des formations sur les différents cycles de conduite des arbres fruitiers, afin que chacun puisse gagner en compétences techniques. Le but est de vous rendre plus autonome sur la création de vos vergers, sur les interventions à faire tout au long de l’année pour améliorer la productivité, sur les interactions avec les milieu environnants et enfin de pouvoir prendre du recul sur les effets du dérèglement climatique.
L’agrécologie
L’agrécologie n’est pas un label mais plus une philosophie qui consiste à maintenir et favoriser la biodiversité fonctionnelle.
En effet, le but est de préserver un équilibre agro-systémique complexe qui permet de gérer naturellement les populations de ravageurs grâce à une pression régulière des auxiliaires présents en nombre sur la ferme.
Pour cela, la base est l’agronomie. En effet, il n’y a pas de biodiversité aérienne sans un sol résiliant et riche en biodiversité.
Pour se faire, il faut employer des techniques agricoles n’impactant que faiblement le sol, comme par exemple:
Un travail superficiel du sol
c’est à dire, sans retournement des différentes couches du sol et cela le moins souvent possible.
Des apports de matière organique adaptés et diversifiés
afin de nourrir correctement le sol. Le sol est comme notre estomac. Plus vous mangez diversifié, moins vous avez de problèmes, et bien lui c’est pareil.
Mettre en place des paillages
naturels ou artificiels contre les principaux agresseurs que sont le soleil, mais surtout la pluie pour protéger mécaniquement le sol.
Implanter des engrais verts dès qu’une culture est finie.
Ce couvert vivant va permettre de maintenir et d’augmenter la vie du sol tout en le protégeant du soleil et des conséquences de la pluie. Il va aussi fournir une source de matière organique non négligeable en terme d’éléments minéraux et faire remonter ces derniers des profondeurs grâce aux racines. Les minéraux seront donc disponibles en surface pour la prochaine culture.
Concernant la partie aérienne, il faut diversifier au maximum le milieu en préservant celui déjà existant
(en maintenant par exemple les haies), mais aussi en en implantant d’autres (en créant une mare par exemple). Le but est d’augmenter les niches écologiques et ainsi se donner la chance d’accueillir une faune et une flore les plus diversifiées possibles.
Le verger de conservation
L’exploitation n’aurait pas de cohérence sans un verger de conservation.
En effet, en plus de pouvoir être autonome en greffons, il me permet de pouvoir appréhender au mieux l’évolution de chaque variété par rapport aux effets du dérèglement climatique. Cela m’aidera à adapter mon offre en proposant un choix variétal le plus pertinent possible.
Il m’offre aussi la possibilité de préserver des variétés anciennes et locales en voix de disparation, de faire des essais d’espèces dites plus méridionales comme l’abricotier, l’amandier, le figuier etc. mais aussi d’ espèces moins autochtones comme les nashis.
Pour le moment, il est constitué de plus de 250 variétés, mais j’ambitionne de l’enrichir afin d’atteindre 600 variétés. De plus, plusieurs modes de conduites de cultures sont employés, ce qui me permet d’appréhender au mieux les changements climatiques en cours.
Vous l’avez compris, ce verger est mon terrain de jeu sur lequel je peux faire tous mes essais et observations, et vous retransmettre par la suite mes conclusions lors des différentes formations.
Les agrumes
Toujours dans un souci d’anticiper les effets du dérèglement climatique, j’ai fait le choix de cultiver ces espèces afin que chacun puisse diversifier au maximum son verger et ainsi se donner la chance de disposer de fruits chaque année et tout au long de l’année.
Sur la ferme sont implantés, pour le moment, 35 variétés d’agrumes dit rustiques. Ce sont des variétés très résilientes aux températures froides, qui produisent pour la majorité des agrumes de bouche de qualité.
Ces agrumes, greffés sur des porte-greffe adaptés, peuvent être maintenus en pots mais peuvent surtout être plantés en pleine terre en respectant quelques conditions ( emplacement, protection etc.) et cela du fait de leur grande rusticité.
